Créé entre 1961 et 1962 par l'Etat togolais, le dispensaire couvre les soins infirmiers et obstétricaux non seulement des populations du village de Séko mais aussi, celles de Djéta, Sivamé et d'Agouégan. Dès sa création, ce centre a répondu à un besoin avéré des populations lesquelles l'ont régulièrement sollicité.

D'années en années, le dispensaire a perdu de son aura pour plusieurs raisons:

- Comme les écoles, ce dispensaire a été oublié par l'administration publique même si tous les 2 ou 3 ans, le personnel est renouvelé.

- Un dispensaire a besoin de matériel médical et de médicaments pour accueillir et soigner les malades. Au fil du temps, ce matériel initial a vieilli mais n'a pas été renouvelé.

- L'entretien des installations existantes ne s'est pas fait pendant des années. En réalité, c'est l'Etat togolais qui devait s'en occuper. Le personnel faisait ce qu'il pouvait avec les maigres moyens dont il disposait puis s'en est lassé au fil du temps car, il était parfois obligé de payer les réparations de sa poche.

- C'est ainsi que, les années passant, le dispensaire de Séko a connu son déclin. Les murs, les fenêtres, les portes, les lits et tout ce dont a besoin un dispensaire, a connu un état de délabrement tel qu'une bonne partie de la population a préféré aller é Aného pour se faire soigner. Néanmoins, le personnel est toujours en place (une infirmière et une accoucheuse) et arrive à faire de son mieux pour soigner, par exemple en 2016, au moins 3000 patients.

C'est pour accompagner ces efforts du personnel soignant qu'il est nécessaire de rénover toutes les installations y compris les murs, les portes, les fenêtres, les latrines et l'approvisionnement en eau potable.